Messe un jour ordinaire

Messe un jour ordinaire

En 1994, Messe un jour ordinaire croisait la parole véhémente et fracassante de la messe à celle, individuelle et dérisoire, de Laurence, jeune toxicomane apparue dans un documentaire de Jean-Michel Carré. La rencontre avec le chœur des Métaboles et l’Ensemble Multilatérale, tous deux dirigés par Léo Warynski, a persuadé son compositeur, Bernard Cavanna, d’effectuer une réécriture de cette messe iconoclaste pour y renforcer la présence de la voix et du chœur.

Dédale de voix et de langues à la puissance dramatique, vocale et musicale incomparable, ses mots résonnent encore davantage au sein de nos sociétés plus repliées et mondialisées que jamais.

Le programme associe à cette messe profane de Bernard Cavanna des oeuvres pour chœur a cappella de Francis Poulenc : Un Soir de Neige sur les textes d’Eluard et les Quatre motets pour un temps de Pénitence. Ces deux oeuvres partagent avec la messe une intensité et une humanité communes. Moine et voyou, deux adjectifs que Francis Poulenc s’était lui-même attribué, et qui pourraient tout aussi bien décrire l’univers de Bernard Cavanna… 

Programme

Bernard Cavanna - Messe un jour ordinaire

Francis Poulenc
Quatre Motets pour un temps de pénitence...
Un soir de neige, cantate profane
Exultate Deo, motet pour les fêtes solennelles

Effectif

Ensemble Multilatérale
Les Métaboles

Léo Warynski, direction

2022

mai

28 mai 2022Messe un jour ordinaireCité musicale - Metz

En 1994, Messe un jour ordinaire croisait la parole véhémente et fracassante de la messe à celle, individuelle et dérisoire, de Laurence, jeune toxicomane apparue dans un documentaire de Jean-Michel Carré.
20 ans plus tard, Bernard Cavanna en effectue une réécriture pour y renforcer la présence de la voix et du chœur.

2018

décembre

22 décembre 2018Messe, un jour ordinaireGennevilliers - Salle des fêtes

Messe d’un jour ordinaire s’articule principalement autour de deux textes : celui du rituel de la messe et de la parole dérisoire de Laurence, jeune femme à la dérive, toxicomane ordinaire, aujourd’hui disparue et tirée d’un document filmé de Jean-Michel Carré, « Galère de femmes ». Elle met ainsi en présence une parole collective – parole véhémente, fracassante, sûre de son ordre – et une parole individuelle, modeste, minime, humaine et négligeable.